Spécialiste de la protection contre la corrosion des produits stockés, ICB produit des emballages en plastique fin destinés à contenir les produits à protéger. La protection est possible grâce à la diffusion de principes actifs contenus dans la matrice polymère. Le nouveau principe actif est dit « intelligent », car il s'adapte au taux d’humidité dans l'air et donc au risque de corrosion. En effet, sa diffusion augmente proportionnellement au taux d’humidité favorisant la corrosion. À l’inverse, elle baisse quand l’exposition à l'humidité diminue de nouveau. La couche protectrice formée à la surface du métal disparaît en moins d'une heure sans laisser le moindre résidu une fois le produit libéré.

Le laser fibre Ventis-AJe a été conçu pour découper à grande vitesse, tout en réduisant la puissance énergétique nécessaire à son fonctionnement, soit 9 kW contre 15 kW pour un laser comparable traditionnel. Doté de la technologie de contrôle du faisceau Locus Beam Control, il permet d’automatiser différentes tâches (alignement du faisceau, contrôle du verre de protection, retrait de la tête en cas de collision), dispensant ainsi de toute inspection humaine. Cela améliore mécaniquement la fiabilité et la constance de la découpe (qui suit un parcours en 8 au lieu du simple balayage droit) sur des tôles de 8 à 25 mm d’épaisseur, selon les matériaux qui les composent. À cela s’ajoute l’innovation appelée « Soft Joint », une méthode qui permet de maintenir les pièces de tôle découpée, sans basculement dans le vide, grâce à la déformation du matériau ignorant les microjoints.

La gestion des copeaux se présente comme un véritable défi pour les usineurs, et plus encore dans les petits alésages. Ce problème va s’accentuer avec la suppression progressive du plomb dans les métaux. L’une des solutions consiste à changer la géométrie des outils de coupe pour attaquer des matériaux de plus en plus durs. C’est ce type d’innovation que présente le carburier Horn au salon Global Industrie. La nouvelle géométrie de l’outil d’alésage Supermini 105 s’étend jusqu’au rayon du bec de la plaquette (0,2 mm), ce qui garantit le contrôle des copeaux, même pour les petites passes (à partir du diamètre 4). À la place des filaments métalliques, on obtient de fines brindilles. Ce nouvel outil convient à divers matériaux et opérations : tournage intérieur, dressage de face, copiage et tournage arrière.

Le simulateur de poste de soudage Seabery Pro s’appuie dorénavant sur la réalité augmentée pour développer les compétences des apprentis soudeurs. Il s’adapte à leurs besoins spécifiques, indépendamment de leurs compétences ou connaissances. Son emploi maximise l’apprentissage, en réduisant à la fois les coûts, les risques et les impacts sur l'environnement. En effet, avec la réalité augmentée, l’apprenant est en situation quasi réelle (retour haptique du manche, visualisation d’une image de synthèse reproduisant le cordon de soudure sur de vraies pièces à assembler, reproduction des bruits, analyse a posteriori du travail effectué, etc.). Ici, on autorise les erreurs sans aucun impact financier (ni matière, ni énergie gaspillées).

Spécialiste des systèmes d’intralogistique, Asyril a mis au point le concept Merlin. Il s’agit d’une solution de « bin picking », c’est-à-dire un procédé automatisé permettant à des robots de détecter, de saisir et de repositionner des objets désordonnés à l'aide de capteurs et de caméras, optimisant ainsi des tâches de manutention. Ici, la solution peut manipuler des pièces d’une taille pouvant atteindre 300 mm grâce à la combinaison de la vision 2D, de l’intelligence artificielle et d’une caisse soulevable innovante. Les huit caméras 2D offrent une vue périphérique sur le contenu de la caisse, ce qui permet au Merlin d’identifier avec précision les pièces à saisir, même pendant les mouvements du robot. Le « plus » repose sur la capacité du fond de la caisse à remonter automatiquement au fur et à mesure de l’extraction des objets. De fait, le bras robotisé attrape toujours en surface lesdits objets, sans jamais plonger au fond de la caisse, échappant ainsi à la problématique de préhension jamais résolue jusqu’alors.

Grâce à leur technologie brevetée d’impulsion électrique Estic, les outils portatifs d’Euroherramientas, qu'ils soient filaires ou sans fil, offrent une solution innovante de serrage. La nouvelle technologie intègre en effet un système d'asservissement qui ajuste les paramètres de serrage en temps réel. Cela permet, à chaque émission d’impulsion, d'appliquer exactement la quantité de force nécessaire pour assurer une fixation uniforme et de grande précision. La réaction minimale, autrement dit le « choc retour » sur les mains, est plus faible à puissance comparable, améliorant ainsi le confort des opérateurs par une forte réduction des risques physiques liés aux couples élevés. L’enregistrement des paramètres de serrage assure en outre une traçabilité bienvenue. Enfin, l’absence de composants hydrauliques ou pneumatiques réduit les coûts de maintenance et l'impact environnemental.

Le système Profilo utilise une technologie de mesure sans contact confocale chromatique qui simplifie l’analyse des surfaces dédiée aux profils de rugosité et de contours. La microscopie confocale est une technique d'imagerie optique autorisant la réalisation d’images de très faible profondeur de champ, appelées « sections optiques », avec une résolution latérale pouvant atteindre, selon le fabricant, 0,025 µm. Ce système, qui s’appuie donc sur la technique confocale, élimine les désagréments des méthodes traditionnelles basées sur la mesure de contact. Il offre des mesures précises sans contact sur une large gamme de surfaces, des plus dures aux plus souples, des plus opaques aux plus transparentes.

Le microcapteur Dragonfly, mis au point par la jeune pousse grenobloise Wormsensing, révèle l’invisible. Ce capteur piézo-céramique ultrafin (10 µm), sans équivalent dans le monde, transforme les vibrations en données exploitables par les utilisateurs de machines. Sachant que 70 % des défaillances des machines sont liées aux vibrations, le Dragonfly devient intéressant. Fruit de plus de 30 ans de recherche en science des matériaux et protégé par 40 brevets, il redéfinit les standards de la surveillance vibratoire, avec une sensibilité 1 000 fois supérieure aux jauges traditionnelles. EDF et Airbus l’ont déjà adopté afin d’optimiser la maintenance et la sécurité de leurs infrastructures critiques.