Cette année, le prix Mayoux-Dauriac, qui récompense la connaissance de la langue française, écrite comme orale, par les élèves-ingénieurs, a été remis au cours de la cérémonie de délivrance des bourses pour la mobilité internationale, le 24 avril à l’hôtel de l’avenue d’Iéna.
Sixtine Guérin (Me. 222), lauréate du prix Mayoux-Dauriac 2024, est une passionnée de la langue française. Elle l’a mise au centre de sa présentation : percer le mystère d’un tableau en employant la langue française pour donner des mots à l’art qui ne s’exprime pas verbalement. Le tableau en question, baptisé « Le Verrou », est signé de Fragonard. En à peine quelques mots, elle a joliment dit son goût du verbe. Dans sa conclusion, elle rappelle l’intérêt du lien entre les arts et les sciences : « Un ingénieur n’est pas seulement un expert des mécanismes, il doit aussi pouvoir être polyvalent, s’intéresser à d’autres disciplines pour étayer sa vision du monde et mieux communiquer ses connaissances scientifiques, contribuant ainsi plus efficacement à la société. » En associant l’utile et l’agréable, ne serait-on pas plus fort ?
D. K.