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CHILI : UN AMI POUR LE LITHIUM

CHILI : UN AMI POUR LE LITHIUM
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Par Eric Roubert
Publié le 2024-06-07
Avec 36 % des stocks, le Chili est le pays disposant des plus grandes réserves de lithium au monde, loin devant l’Australie, l’Argentine ou encore la Chine. Face à l’augmentation de la demande de ce minerai critique essentiel à la production de batteries électriques, le pays annonçait il y a tout juste un an la mise en place d’une nouvelle « stratégie nationale du lithium ». Avec l’objectif de développer le secteur sur les plans économique, technologique et industriel, tout en garantissant la protection des populations autochtones et le respect de l’environnement, le gouvernement a mené des travaux scientifiques pour définir les gisements éligibles à une opération privée et les autres, protégés et stratégiques, dont l’exploitation sera interdite ou réservée aux entreprises de l’État. L’appel à manifestation d’intérêt (AMI) représente un nouveau jalon dans cette stratégie et permettra d’identifier les acteurs intéressés, les investisseurs potentiels et les porteurs de technologies innovantes. Le gouvernement souhaite, d’une part, tirer parti des capacités du pays et des opportunités actuelles du marché, et, de l’autre, œuvrer pour la sophistication de son secteur minier. En plus de l’extraction, le Chili cherche à poursuivre le développement de la chaîne de production du lithium afin de dynamiser l’entièreté de son secteur industriel et ses économies adjacentes, et ainsi de soutenir la création d’emplois stables et pérennes.
« Cela fait plusieurs mois que nous échangeons avec différentes entreprises et acteurs institutionnels français qui se sont montrés intéressés par le lithium chilien. Nous les attendons nombreux sur cette manifestation d’intérêt qui va nous permettre de les répertorier et d’en savoir plus sur leurs compétences, leurs expériences et leurs capacités », explique CristiAán Sagal, Attaché attaché InvestChile aux Investissements investissements français. « Nous invitons à participer aussi bien les grands groupes, que les PME, les ETI, et même les start-ups capables de proposer des solutions innovantes et durables, non seulement sur les activités d’extraction et de transformation minière, mais aussi sur toutes les activités industrielles et logistiques connexes », conclut-il.
 
Éric Roubert